Tout attendre du chef de l’État c’est méconnaître le fait qu’en réalité ce n’est pas lui qui gère ni ne décide; ce sont les ministres qu’il a nommé mais surtout, c’est l’ADMINISTRATION qui met en œuvre (ou pas) les décisions (souhaits) du politique.

Ce qui fait ressortir la sensation qu’avec les impôts qui nous sont prélevés, nous n’en avons pas pour notre argent, c’est le développement inconsidéré de cette bureaucratie coûteuse et surtout son « statut » (l’emploi d’un fonctionnaire à vie)  qui fait que quels que soient les organes de contrôle mis en place, son efficacité et le gaspillage de l’argent public engendré ne soit pas mieux sanctionnés.

Une telle administration devient insupportable aujourd’hui, avec le développement des communications électroniques et les formalités dématérialisées, dans certains domaines, elle est devenue proprement pléthorique et économiquement injustifiée alors que dans d’autres secteurs les effectifs et les moyens manquent cruellement.

Enfin, il faut réduire la dette, et pour réduire la dette, il faut faire des économies.

Comment abaisser la charge des services d’administrations ?

Réduire les fonctions qui ne concourent pas au fonctionnement direct de l’État, arrêter cette production exponentielle de normes, de lois, décrets qui reposent sur la demande de qui, pour protéger de quoi  ? Il faudrait au minimum les simplifier et surtout les rendre lisibles et compréhensibles par tous car elles parasitent et entravent le bon fonctionnement et l’action.

Que nos élus arrêtent de se considérer comme propriétaires du revenu des de nos impôts et les seuls détenteurs des clefs de la dépense. Qu’ils arrêtent de décider ce qu’ils considèrent comme bon pour nous. 

Réduire le mille feuille administratif et tous les doubles (et rémunérations) pour des fonctions redondantes qui en plus ralentissent et bloquent beaucoup de processus de décisions au niveau local.

Comment abaisser les charges de l’État ?

Diminuer le nombre de députés et sénateurs ou, pour le moins payer ces fonctions « représentatives » par des « jetons de présence » ; ce qui éviterait de valider des loi avec une Assemblée Nationale désertée et de voir certains élus s’installer dans l’emploi à vie !

Supprimer la rémunération des étudiants de l’ENA et de l’École Polytechnique qui n’a pas de justification économique. La (belle) carrière commence quand les études sont terminées.

Facturer une TVA sur la valeur des achats de produits manufacturés à l’étranger pour compenser pour la sécurité sociale et les caisses de retraites la baisse du taux d’emploi.

Proposé par P. dans le 13 – le 9 mars 2019 à 17h06 min

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