1- Je demande l’accès immédiat et pour tous à la totalité des contributions des citoyens, le plus tôt possible après la fin du débat. Au vu de ce qui se profile en matière de traitement de ces données, la lecture qu’en feront les technocrates du gouvernement risque fort d’être tristement quantitative et limitée aux questions d’argent. En revanche journalistes, chercheurs, syndicats, associations pourront très certainement en extraire beaucoup plus de sens et de valeurs.

2- L’apport des citoyens à l’amélioration du fonctionnement du pays ne doit pas se limiter à des cahiers de doléances tous les deux siècles. Il doit être permanent. J’ai des propositions à faire en matière de santé, de recherche, d’éducation, de traitement des données par la police et la justice mais comment les faire entendre ? Je propose que chaque ministère dispose d’une plateforme pour recueillir les idées et témoignages des citoyens et mette en place un processus pour que ces idées soient réellement lues et étudiées  . Inutile de faire du faux-semblant : les gens sauront très vite si c’est sérieux ou bidon. Expérience à mener pendant 2 ans sur 2 ministères avec évaluation.

3- Responsabilisation morale des députés.

a-            Un député qui quitte le parti  avec lequel il a été élu perd son poste. Une nouvelle élection doit être organisée. Il peut se représenter sous une autre étiquette ou sans étiquette.

b-           Lors de leur investiture, les députés prêtent serment : engagement à respecter le bien public, à ne pas accepter de corruption active ou passive, à voter en son âme et conscience. Ce serment pourrait être réactivé lors de l’ouverture de chaque session parlementaire. Cela paraîtra sans doute lourd et puéril au début mais cela vaut la peine d’essayer car c’est très certainement efficace pour susciter la culpabilité sinon pour éradiquer véritablement toute forme de corruption.

c-            Afin de limiter l’influence nocive des lobbies je propose que les décideurs politiques et les élus qui votent, par exemple, pour le maintien du glyphosate signent une déclaration indiquant qu’ils ont connaissance de la littérature scientifique indépendante (liste des références bibliographiques à fournir), qu’ils estiment en leur âme et conscience que ce produit n’est dangereux ni pour les êtres vivants ni pour les écosystèmes et qu’ils accepteront d’être tenus pour responsables, voire coupables, si les méfaits du glyphosate sont avérés.

Même chose pour les partisans du nucléaire.

d-           Un élu, quel qu’il soit, condamné pour des faits en lien ou non avec son mandat est définitivement interdit de toute fonction publique.

Proposé par M. dans le 33, le 10 mars 2019 à 22h58 min

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