L’assurance maladie représente le plus gros poste de dépense publique après les retraites : 19,1% Il y a moyen de générer un nouveau financement pour ces dépenses mais surtout de les réduire sur le long terme.

Comment ? En prenant le mal à la source, et en s’intéressant à ce que nous mangeons et buvons. Nous ne mettrions pas de mauvaise essence dans votre voiture de crainte de la voir tomber en panne, mais que mettons-nous dans notre corps ?

Le principe qui doit guider l’action politique dans ce domaine est d’encourager les produits alimentaires vertueux et décourager ceux qui sont nocifs. L’enjeu est primordial puisqu’il s’agit de notre santé, et l’impact sur la dépense publique est considérable.

Pourquoi ne pas appliquer aux produits alimentaires nocifs le même principe que l’accise appliquée sur le tabac (DCT) ? On sait pertinemment aujourd’hui l’impact désastreux sur la santé de certains produits alimentaires : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, allergies, intolérances, maladies chroniques, troubles cognitifs, cancers.

Mais ce sont généralement ces produits qui sont (de par leur composition même) les meilleurs marchés et donc les plus consommés. Puisqu’ils nous rendent malade il faut leur faire supporter le coût que cela engendre dans nos dépenses de santé en les taxant et ainsi les rendre commercialement moins attractifs.

Les taxes récoltées devront servir à la fois à financer une partie des dépenses de santé, mais il faut aussi qu’elles aident à accélérer le développement de l’agriculture biologique de façon à rendre les produits bio plus courants, plus abordables. Comment voulez-vous que les familles s’alimentent sainement si les produits bio coûtent 2 à 3 fois plus cher que les autres.

C’est le rôle de l’état de décourager une agriculture qui épuise nos sols, détruit notre environnement , mine la santé des agriculteurs  et la nôtre et de favoriser une agriculture vertueuse.

Proposé par D. dans le 92, le 15 mars 2019 à 18h59 min

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